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Colique néphrétique : que faire contre la terrible douleur ?
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La colique néphrétique cause une douleur brutale et intense, en raison de l’obstruction des voies urinaires par un calcul (lithiase). Comment soulager ce symptôme particulièrement pénible ?
Le blocage urinaire se produit dans l’uretère, le conduit qui relie le rein à la vessie. La forte douleur se manifeste dans la région lombaire (dos) et abdominale, d’un seul côté, sachant que dans 80 à 90% des cas, le calcul est expulsé spontanément. Des signes de complications nécessitent de se rendre sans tarder à l’hôpital : fièvre, diurèse (émission d’urine) faible ou nulle, douleur intense qui persiste malgré les antalgiques…
Parmi les recours, indique la revue médicale Prescrire, l’application d’une source de chaleur (40 °C) sur la zone douloureuse semble agir favorablement, en apaisant aussi l’anxiété et les nausées.
Concernant les médicaments, l’ibuprofène et le naproxène par voie orale sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains) qui présentent la meilleure balance risques - bénéfices. Le kétoprofène en suppositoire ou sous forme injectable constitue une alternative. Prescrire observe que l’administration intramusculaire d’un Ains expose à la douleur et à l’infection au site d’injection (rare mais grave). Autre possibilité : la morphine par intraveineuse plutôt qu’un Ains, notamment chez un patient à risque rénal ou digestif. Le paracétamol peut être utile en cas de douleur modérée. Chez la femme enceinte, la morphine est le traitement de premier choix (les Ains sont à éviter).
Prescrire ajoute que certains médicaments sont à écarter, comme les coxibs, l’acéclofénac, le diclofénac ou le piroxicam.