- dossierQuels sont les symptômes d’un problème au nerf vague ?
- dossierEndométriose : quels sont les symptômes les plus fréquents ?
- dossierManger du yaourt contre le stress, l'anxiété et la dépression ?
- dossierComment reconnaître un manipulateur ?
- dossierLe secret d’une sexualité épanouie se passe entre vos deux oreilles
L’hypersexualité, c’est quoi au juste ?
news
La sexualité compulsive est un trouble connu, mais curieusement, il n’existait pas encore de critères formels de diagnostic.
Une équipe de chercheurs, attachés à plusieurs universités américaines, a donc entrepris de dresser un « tableau clinique » du sexe obsessionnel. Psychiatres, psychologues, thérapeutes conjugaux, spécialistes de la famille… : une série de spécialités ont été intégrés dans ce travail, qui a porté sur l’examen de quelque deux cents personnes accueillies dans un service de santé mentale en raison de troubles d’hypersexualité. Comme l’indique Santé Log, les chercheurs ont dégagé une série de symptômes, reposant sur trois axes.
1° - Sur une période d’au moins six mois, l’expérience de fantasmes sexuels récurrents et intenses, de pulsions et de comportements sexuels en association avec :
• trop de temps passé à ces fantasmes et une démarche d’organisation et de planification des comportements sexuels ;
• un engagement répétitif dans ces fantasmes sexuels en réponse à des troubles de l’humeur comme l’anxiété, la dépression, l’ennui et l’irritabilité, ou en réponse à des événements stressants de la vie ;
• des efforts répétés mais infructueux pour contrôler ou réduire de manière significative ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels ;
• un engagement dans ces comportements sexuels sans prise en compte du risque de préjudice physique ou affectif pour soi-même ou pour les autres.
2° - Un diagnostic de détresse personnelle ou d’altération du fonctionnement social ou professionnel, associées à ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels.
3° - Ces fantasmes, pulsions et comportements ne sont pas liés à des effets physiologiques directs de substances externes (alcool, drogue...).
Les auteurs ajoutent que d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces critères et ainsi affiner la prise en charge thérapeutique.
Ces résultats ont été publiés dans le « Journal of Sexual Medicine ».