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Se fixer un but dans la vie pour vivre plus longtemps
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Les personnes qui se fixent un objectif dans l’existence semblent mieux protégées contre le risque de décès prématuré.
C’est l’étonnant résultat de ce suivi, pendant près de deux décennies, de quelque six mille personnes âgées de 20 à 60 ans. L’étude a démarré en 1994, sous la coordination d’une équipe américano-canadienne (université de Rochester et université Carleton), dont l’objectif allait bien au-delà de l’association qui nous occupe ici.
Toujours est-il qu’une partie de l’enquête a consisté à déterminer la manière dont les participants abordaient l’avenir, donnaient un sens à leur existence. Pour faire court, vivent-ils plutôt au jour le jour ou se fixent-ils un but, avancent-ils vers un certain objectif ? Une série de facteurs ont été pris en considération, comme l’âge, le sexe, la profession, le niveau de revenus, les relations sociales ou le sentiment de bien-être.
Le résultat indique que les personnes décédées pendant la période de suivi sont celles qui – globalement - avaient le moins de buts dans la vie et le moins de relations sociales positives. Et quel que soit l’âge, ce lien persiste. Le paramètre « relations sociales » n’est pas surprenant, d’autres travaux ayant clairement montré que l’isolement constituait un facteur de risque significatif de dégradation de la santé mentale et physique. Le but dans la vie, c’est plus inattendu.
Les auteurs en parlent comme d’un « mécanisme tampon » contre le risque de mortalité prématurée, en supposant que l’envie d’atteindre cet objectif incite à adopter des comportements de vie plus sains, tout en participant au bien-être psychologique. A présent, les chercheurs vont approfondir ces relations, en particulier pour ce qui concerne l’activité physique, le tabagisme, les habitudes alimentaires ou la consommation d’alcool.