- dossierQuels sont les symptômes d’un problème au nerf vague ?
- dossierEndométriose : symptômes de l’adénomyose
- dossierInfections vaginales : différence entre vaginite, candidose et vaginose bactérienne
- dossierEnfant malade : on l’envoie à l’école ou pas ?
- dossierEndométriose : quels sont les symptômes les plus fréquents ?
Sexualité pendant la grossesse : les hommes en veilleuse
news
Le désir sexuel de l’homme baisse notablement lors de la grossesse de sa compagne. Ce n’est pas le cas en ce qui la concerne.
Le suivi a été réalisé par un gynécologue français, le Dr Michel Canameras (Le Blanc-Mesnil). Les couples ont été répartis en deux groupes, selon qu’ils avaient reçu ou non, en début de grossesse, une information spécifique sur les aspects sexuels liés à cet état.
La sexualité pendant la grossesse génère de nombreuses questions, que les partenaires hésitent à aborder ou pour lesquelles ils reçoivent des réponses trop peu précises. Or, comme le montre cette étude, la qualité de l’information peut avoir des répercussions très importantes, singulièrement pour la femme.
Désir et plaisir : informer et rassurer
Ainsi, constate le Dr Canameras, cité par Le Quotidien du Médecin, au deuxième trimestre de grossesse, le désir sexuel augmente considérablement chez toutes les femmes bien informées au préalable, alors que cela se produit chez un tiers de celles qui ne l’ont pas été (ou insuffisamment). Le plaisir sexuel suit le même mouvement : l’orgasme n’est pas compromis chez les femmes bien informées, alors que c’est le cas pour un quart des non (ou mal) informées.
Là où ces séances d’information n’ont pas vraiment d’impact, c’est chez les hommes : le désir sexuel diminue chez la (grande) majorité d’entre eux en cours de grossesse, le plaisir et l’orgasme n’évoluent pas (voire baissent). Et ceci aboutit au constat qu’au troisième trimestre, la moitié des couples n’entretiennent plus de relations sexuelles.
Malgré tout, poursuit Le Quotidien du Médecin, « la plupart des hommes et des femmes informés ont été satisfaits des données qui leur ont été fournies. Il semble d’ailleurs opportun d’élargir cette information en parlant notamment de l’après-naissance, car les deux tiers des répondants même informés disent redouter un trouble de la sexualité au cours du post-partum ».
Voir aussi l'article : La sexualité après l’accouchement