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La graisse, un abri idéal pour les polluants
news Nos cellules graisseuses adorent les polluants, qu’elles captent et qu’elles stockent lorsqu’on nous y sommes exposés. C’est le cas de la dioxine ou des PCB. Des chercheurs de l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) se sont penchés d’un peu plus près sur ce phénomène.
L’équipe a analysé les tissus graisseux de quelque 70 patients obèses, sur le point d’être opérés par une technique de chirurgie bariatrique. Il s’est avéré qu’ils accumulaient entre deux et trois fois plus de polluants persistants que les personnes d’un poids satisfaisant. Après l’intervention, et la perte massive de graisse qui s’ensuit, comment la situation a-t-elle évolué ? En fait, un résultat bénéfique (baisse de 15% en moyenne) sur les concentrations en polluants n’est enregistré que six mois à un an après l’opération. Cet impact relativement modeste – mais important quand même ! – s’expliquerait par une libération progressive des polluants dans la circulation sanguine, au fur et à mesure que la graisse « fond ». Sur un plan métabolique, les fonctions hépatiques, cardiovasculaires et pancréatiques s’améliorent, mais peu à peu, encore qu’avec bien davantage de lenteur chez les patients qui affichaient les taux de polluants les plus élevés. Il est intéressant de noter que ces sujets n’ont pas été exposés outre-mesure aux polluants présents dans l’environnement.