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La vitesse de la marche, et son évolution dans le temps, doit être considérée comme un paramètre important de l’état de santé.
La vitesse de la marche est corrélée à la forme physique, et elle peut être altérée par une série de maladies cardiaques, respiratoires ou encore neurologiques, indique en préambule le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine). Il s’agit donc d’un indicateur dont la valeur pronostique est établie dans certaines affections précises, notamment en cardiologie et en pneumologie.
Une équipe suédoise (Karolinska Institutet) en a à nouveau évalué la pertinence, ici auprès de quelque 3000 seniors et personnes âgées, souffrant d’une ou de plusieurs maladies cardiovasculaires et neuropsychiatriques, comparés à des personnes du même âge ne présentant pas ces troubles. La détérioration fonctionnelle a été jugée significative dès lors que la vitesse de marche sur tapis roulant était inférieure à 0,8 m / s.
Le résultat montre que la mortalité globale est associée à la diminution de la vitesse de la marche au terme de trois années de suivi, d’autant plus que le nombre de comorbidités (maladies présentes conjointement) était élevé. Le Dr Tellier résume en substance : « Chez les seniors et les personnes âgées présentant une ou plusieurs maladies cardiovasculaires ou neuropsychiatriques, la vitesse de marche, facile à mesurer en pratique courante, présente une valeur pronostique considérable ».
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