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Premier rendez-vous : l’addition, c’est pour Monsieur
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Les conventions ont la vie dure : malgré l’évolution des mentalités, il est « naturel » et « attendu » que l’homme paie l’addition lors des premiers rendez-vous. Après, c’est différent.
Cette enquête a été réalisée aux Etats-Unis et ses résultats chiffrés peuvent donc varier d’un pays à l’autre, mais sur le fond, le principe reste le même. Le sondage a porté sur quelque 17.000 personnes, autant d’hommes que de femmes d’âges très divers, interrogés à l’initiative d’une équipe de sociologues de la Chapman University (Californie). L’intention consistait à cerner la persistance des pratiques sexuées sur le terrain de la rencontre sentimentale (et plus si affinités).
Que disent les réponses ? D’abord, 84% des hommes et 58% des femmes indiquent que les messieurs prennent en charge la plupart des dépenses au début et quelque temps après la première rencontre. Ensuite, et pour autant évidemment que la relation dure, la situation évolue : après six mois, le partage effectif des dépenses concerne trois quarts des couples.
Concernant les premiers rendez-vous :
• 57% des femmes vont proposer de payer l’addition (en tout ou en partie), mais par pure forme pour 39% d’entre elles, puisqu’elles espèrent que l’homme refusera leur suggestion.
• 44% des femmes se disent offusquées lorsqu’elles constatent que l’homme attend une contribution de leur part.
• 64% des hommes souhaitent que la femme participe à l’addition (quatre sur dix indiquent d’ailleurs que s’ils se rendent compte au fil du temps qu’elle ne paie jamais rien, ou qu’il faut constamment la forcer, ils envisageraient la rupture).
• Et malgré ce dernier point, 76% des messieurs concèdent qu’ils se sentent (un peu ou très) coupables – gênés… - d’accepter de l’argent venant d’une dame.
Ces observations varient peu lorsqu’on examine les sous-groupes, en termes d’âge, de revenus ou encore de parcours scolaire. La galanterie financière – spontanée ou forcée… - est donc bien ancrée, en tout cas au début, puisque comme l’indiquent les auteurs « elle cède relativement vite la place au principe de réalité ».