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Fracture du col du fémur : une mortalité toujours très élevée
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Un quart des victimes d’une fracture du col du fémur décèdent dans l’année qui suit, avec une surmortalité chez les hommes.
Ces données concernent les personnes de plus de 55 ans, et ont été collectées par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), un département du ministère français des Affaires sociales. En termes de fréquence, la fracture du col du fémur concerne, chaque année, 43 personnes de 55 ans et plus sur 10.000, une proportion qui augmente au fur et à mesure que l’on avance dans les tranches d’âge. Les femmes sont les plus touchées, puisqu’elles représentent 77% des cas. Le taux de décès toutes causes confondues s’établit à 24% dans l’année qui suit l’accident, avec une surmortalité masculine : 33% des hommes décèdent contre 20% des femmes.
L’âge intervient de manière déterminante dans le risque de mortalité à un an, avec aussi l’état de santé du patient au moment de la fracture et la présence ou non d’une maladie chronique, surtout si elle est grave. En fait, la fracture peut être la conséquence d’une détérioration progressive de l’état général (qui va encore décliner par la suite), l’intervention chirurgicale elle-même – néanmoins indispensable - peut engendrer des conséquences néfastes, l’alitement peut déboucher sur des complications, le risque infectieux existe, alors que l’on peut observer une décompensation (dégradation brutale) des fonctions vitales, en particulier cardiaque et pulmonaire. Dans ce contexte, les programmes de prévention des chutes, en particulier chez les plus âgés, devraient être renforcés.