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Hormone mâle : et si c’est maman qui décidait ?
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Les niveaux de testostérone seraient déterminés par des facteurs environnementaux, bien davantage que par la génétique.
Quels facteurs ? Les chercheurs de l’université de Montréal ne les ont pas formellement identifiés, et indiquent que cet aspect devra faire l’objet de travaux ultérieurs. Ils évoquent néanmoins une série de pistes, comme le régime alimentaire de la maman, le fait qu’elle fume ou non, le type et la durée d’allaitement, ou encore les interactions parents-enfant. A ce stade, l’équipe canadienne a en tout cas mis en évidence le fait que le niveau de testostérone durant les premiers mois de la vie n’est pas « blindé » par la génétique.
Cette observation repose sur des prélèvements réalisés auprès de quelque 300 paires jumeaux (« vrais » ou « faux »), âgés de 5 mois.
« Parce que notre étude suggère que le niveau de testostérone chez les nouveau-nés est déterminé par les circonstances dans lesquelles l’enfant se développe avant et après sa naissance, il sera nécessaire d’effectuer des recherches plus approfondies pour identifier précisément ces facteurs influents, et savoir dans quelle mesure ils se modifient, de la naissance à la puberté », explique le Pr Richard Tremblay, qui signe un article sur le sujet dans la revue « Psychoneuroendrocrinology ».
La testostérone joue un rôle-clé dans le développement des organes reproducteurs mâles, et est associée à des traits comportementaux déterminants (libido, agressivité…).