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Dans les sociétés occidentales, l’enfant apprend la propreté assez tard. Pourtant, il est possible de commencer à un âge (très) précoce.
Ces chercheurs suédois (université de Göteborg) ont été voir ce qui se passait ailleurs, et en l’occurrence au Vietnam, un pays où « une propreté précoce de l’enfant est une source de fierté », explique Santé Log. Des entretiens détaillés ont été conduits avec plusieurs dizaines de mamans, lors de la naissance de l’enfant (à peu près autant de filles que de garçons) et ensuite périodiquement jusqu’à l’âge de 2 ans.
Il apparaît d’abord que toutes les mères ont eu recours à la technique du sifflement pour encourager leur enfant à uriner et à persévérer. L’efficacité de la méthode n’a pas pu être formellement démontrée. Par ailleurs, l’étude met en évidence une série d’éléments très instructifs.
• Presque toutes les mamans ont démarré l’apprentissage du pot dès l’âge de… 3 mois.
• Elles prêtaient une attention soutenue aux expressions du bébé (pleurs, rictus, coloration du visage…) et à ses gestes sur les organes génitaux.
• L’enfant était régulièrement invité à aller sur le pot.
• Tous les enfants allaient sur le pot à l’âge de 9 mois, avec plus ou moins de succès.
• A 18 mois, tous les mômes étaient considérés comme contrôlant leur vessie presque tout le temps.
• A 2 ans, tous étaient propres.
Ceci tend donc à signifier que l’apprentissage de la propreté peut commencer très tôt, avec de bons résultats liés en particulier à une communication permanente et étroite entre la mère et son enfant. Il reste à déterminer si cette démarche peut présenter un intérêt dans un contexte culturel différent, tout en insistant sur le fait que l'acquisition de la propreté par l'enfant ne doit en aucun cas virer à l'obsession. L'inciter à aller sur le pot, oui, mais le forcer, jamais. Et le réprimander n'a pas de sens.
[Source : Journal of Pediatric Urology]
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