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Faut-il souffrir pour guérir ?
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Sous l’effet de la douleur, l’organisme libère une substance qui participerait au processus de cicatrisation des tissus.
Ces recherches sont encore au stade fondamental, mais leurs premiers résultats dégagent des perspectives intéressantes, singulièrement pour le développement de nouveaux médicaments.
Une équipe de chercheurs italiens et britanniques s’est penchée de près sur la « substance P », libérée par les nerfs en réponse à une blessure et à une douleur. Leurs travaux ont porté sur la souris et sur des tissus humains, et ont concerné la sphère cardiovasculaire. Chez l’animal, ils ont observé (nous n’entrerons pas dans le détail de ces travaux très complexes) qu’en réaction à la douleur et à la blessure, les niveaux de « substance P » produite par les nerfs sensoriels augmentaient notablement, et provoquaient, par effet de cascade, la production par la moelle osseuse de cellules « réparatrices » de tissus. Et lorsque les souris sont placées sous morphine, cette réponse, qui favorise le processus de cicatrisation, est compromise.
Des expériences sur des cellules humaines montrent un effet similaire. « Ces résultats suggèrent que la réponse à la douleur est importante dans le processus de réparation », commente Santé Log. « L’idéal serait donc de mettre au point des médicaments à la fois efficaces dans la prise en charge de la douleur et non bloquants dans le processus de réparation ».
Un article sur le sujet a été publié dans la revue « Circulation ».