- dossierQuels sont les symptômes d’un problème au nerf vague ?
- dossierManger du yaourt contre le stress, l'anxiété et la dépression ?
- dossierInfection urinaire chez l’homme: causes, symptômes et traitements
- dossierComment reconnaître un manipulateur ?
- dossierSédentarité : tableau pour calculer le niveau d'intensité de vos activités physiques
Réseaux sociaux : et vous, qu'est-ce qui vous énerve ?
news Les échanges virulents sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, affectent les hommes comme les femmes. Toutefois, les conséquences semblent différentes selon les sexes, en particulier lorsqu’il s’agit de discrimination.
L’enquête a été réalisée aux Etats-Unis auprès d’un groupe représentatif des jeunes adultes. Une équipe de psychologues (université de Floride) a évalué l’impact des propos agressifs sur la santé mentale des participants. Ces messages se déclinaient sous des formes diverses : commentaire sous une publication personnelle (Facebook, Twitter…), « post » sur le mur d’une connaissance, attaque directe, vidéo…
Des études précédentes avaient montré que les adolescents étaient très sensibles à ces échanges virulents, non pas en termes de réactivité (les adultes ne sont pas en reste quand il s’agit de polémiquer, voire de s’insulter), mais dans la mesure où ils en subissent davantage les effets psychologiques.
Ces recherches-ci confirment le même phénomène chez les jeunes adultes, et elles indiquent que la portée des échanges déplaisants touche surtout les hommes, avec un risque de développer des symptômes dépressifs et de l’anxiété s’ils y sont régulièrement confrontés. Ceci est particulièrement vrai lorsque les propos sont injurieux et discriminants, singulièrement vis-à-vis des minorités nationales (ethniques).
Pourquoi les hommes sont-ils plus affectés ? Les auteurs évoquent une certaine image de la masculinité, mise à mal par les propos blessants. En tout état de cause, ils appellent à des recherches plus approfondies sur cette question importante, en intégrant alors d’autres tranches d’âge.
Voir aussi l'article : Maladie : vos réactions sur Facebook donnent des indices