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Maladie d’Alzheimer : la protection de l’exercice physique
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Si l’activité physique n’empêche pas l’apparition de la maladie d’Alzheimer ou ne peut pas stopper sa progression, elle contribue à retarder et à freiner le déclin des facultés.
Evidemment, il s’agit d’un élément central : à défaut de pouvoir prévenir la démence, ou de la guérir, il est crucial de repousser ou de ralentir autant que possible le développement de ses manifestations. L’exercice physique peut jouer un rôle clé dans cette approche, confirme une équipe américaine (université de Californie). La démarche a consisté à soumettre chaque année des seniors à des tests cognitifs, et à leur demander de répondre à un questionnaire sur leur degré d’activité physique, tout en observant par résonance magnétique (IRM) l’évolution de leur quantité de matière grise (en particulier dans les zones cérébrales associées à la mémoire et aux opérations mentales complexes).
« Les résultats confirment une meilleure préservation neuronale pour les patients les plus sportifs », lit-on dans Le Figaro. « Les activités allaient de la marche au tennis, en passant par la natation, le vélo, la danse, le golf ou le jardinage ». Une grande variété d’activités, donc, qui bénéficient aussi à ceux qui n’étaient pas particulièrement sportifs au départ, puisque les seniors qui se mettent au sport même tardivement voient leur matière grise augmenter. « En stimulant la circulation sanguine dans le cerveau, l’activité physique peut donc avoir un effet bénéfique sur le déclin cognitif », commente en substance Le Figaro.
« Plus en amont encore, les neurologues constatent que ceux dont la réserve cognitive est la plus importante, grâce par exemple à une activité intellectuelle soutenue, verront se manifester bien plus tard les premiers signes de déclin cognitif ». Et de fait, il est essentiel d’agir sur tout ce qui est susceptible de repousser l’apparition des symptômes et d’en ralentir l’aggravation.