- dossierPsoriasis en hiver : 13 conseils
- dossierEndométriose : symptômes de l’adénomyose
- dossierInfections vaginales : différence entre vaginite, candidose et vaginose bactérienne
- dossierSalmonelle, E. coli, H. pylori : les 13 infections bactériennes les plus fréquentes
- dossierGrippe menstruelle : nez bouché ou état grippal avant les règles
Psoriasis et maladie de Crohn : un lien très clair
news
Les patients présentant un psoriasis, et encore davantage s’ils sont atteints de rhumatisme psoriasique, s’exposent à un risque sensiblement accru de souffrir de la maladie de Crohn.
Comme l’explique le Dr Juliette Lasoudris Laloux (JIM), « la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont les deux principaux types de maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Il est supposé une interaction entre des facteurs génétiques et environnementaux entraînant, chez les individus prédisposés, un dérèglement de la réponse inflammatoire aux microbes intestinaux ». Et de la même manière, ces facteurs ont été impliqués dans le développement du psoriasis et du rhumatisme psoriasique.
Question : dans ce contexte, le psoriasis augmente-t-il le risque de présenter l’une de ces maladies intestinales ? Ces maladies pourraient-elle avoir des mécanismes communs ? La réponse est positive, pour la maladie de Crohn, comme le détaille un article paru dans la revue « Annals of the Rheumatic Diseases ».
L'observation a été posée au terme du suivi de longue durée d’un panel de quelque 170.000 femmes, souffrant ou non de psoriasis. Et le risque, qui se manifeste déjà avec le psoriasis seul, apparaît « particulièrement élevé », poursuit le Dr Lasoudris Laloux, chez les personnes atteintes de psoriasis avec rhumatisme psoriasique. Par contre, aucune association significative n’a été enregistrée concernant la rectocolite hémorragique.
Cette étude pose un constat, « mais ne fournit aucune information sur le traitement des patients. De plus, menée exclusivement chez des femmes, elle n’est pas forcément transposable telle quelle aux hommes ». Il reste qu’elle appelle un suivi renforcé de tous les patients.