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Activité sexuelle : quels conseils après un infarctus ?
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La prudence est recommandée lors de la reprise des relations sexuelles après une crise cardiaque. Dans les faits, quels conseils donne-t-on aux patients ?
Ainsi que l’explique le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), « dans le mois qui suit un infarctus du myocarde, certaines précautions sont préconisées lors d’activités comme le sport, celles qui exposent au stress ou encore les pratiques sexuelles ». Concernant ces dernières, le cardiologue doit informer le patient sur les limites à respecter peu de temps après l’accident cardiaque. « Il ne s’agit pas d’abstinence mais de prudence, en tenant compte de l’état clinique, de la gravité de la maladie et de son traitement, ainsi et surtout que de sa stabilisation et des performances physiques lors de la réadaptation ». Les conseils sont importants et doivent être personnalisés.
Limitation, passivité... : surtout des restrictions
Une étude réalisée aux Etats-Unis et en Espagne a réuni quelque 4.000 patients, âgés en moyenne de 48 ans et traités dans 130 centres hospitaliers. Ils ont été interrogés sur cet aspect de la prise en charge post-infarctus. La première observation indique qu’à peine 12% des femmes et 19% des hommes ont discuté spécifiquement de la question avec un médecin. Dans la grande majorité des cas, le programme a alors consisté en des restrictions diverses : limitation de l’activité sexuelle en fréquence (35%), adoption d’un rôle plus passif (26%) et/ou surveillance du rythme cardiaque en veillant à ce qu’il ne dépasse pas certaines limites (23%).
Ainsi que l’explique le Dr Tellier, « il ressort de cette enquête que les patients victimes d’un infarctus récent sont rarement conseillés sur l’activité sexuelle à court terme, ce qui témoigne d’une méconnaissance de la problématique, à moins qu’elle ne rentre dans la case des tabous ». De plus, « les patients reçoivent des conseils qui ne sont pas tous conformes aux recommandations. Il y a sans doute possibilité de faire mieux, même si le sujet est indéniablement difficile à traiter et encore plus à mettre en équation ».