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Réseaux sociaux : médecin et patient peuvent-ils devenir des « amis » ?
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Comment un praticien doit-il gérer sa présence sur les réseaux sociaux et que doit-il répondre aux demandes de ses patients ?
C’est la double question que pose Le Quotidien du Médecin. Si l’on se réfère aux directives de l’Ordre français des Médecins, la réponse est catégorique : « Le praticien doit refuser toute sollicitation de patients désireux de faire partie de ses relations en ligne, c’est-à-dire comme ami au sens de Facebook ». Pourquoi ? « Une proximité virtuelle comporte le risque de compromettre la qualité de la relation patient-médecin, qui doit rester celle de l’empathie et de la neutralité des affects », comme lors des contacts hors réseaux sociaux.
L’Ordre met donc en garde les médecins, en les appelant à la vigilance. Ainsi, « le médecin doit veiller à réserver l’accès à son profil et à paramétrer les filtres de confidentialité permettant de contrôler la divulgation des informations personnelles le concernant ». Une enquête réalisée au CHU de Rouen avait ainsi montré que 85% des praticiens disposant d’un profil Facebook rejetaient systématiquement les demandes de patients souhaitant faire partie de leur cercle d’amis.
« Par principe, ils refusent le mélange des genres et évitent le copinage avec leurs patients sur Internet… comme c’est aussi le cas dans la vraie vie », commente Le Quotidien du Médecin. Qui note cependant que Twitter change quelque peu la donne et « il suffit de parcourir les fils de discussion des professionnels de santé pour constater que les contacts avec les patients sont plus fréquents ». Mais d'une autre nature que sur Facebook, à l'évidence.