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AVC : mieux soigner les patients à haut risque
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Près de 40% des patients souffrant de fibrillation auriculaire ne prennent pas d’anticoagulants, et s’exposent dès lors à un risque majeur d’accident vasculaire cérébral.
La fibrillation auriculaire, le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque, multiplie par cinq le risque d’accident thromboembolique, singulièrement l’accident vasculaire cérébral (AVC), en l’absence de traitement anticoagulant adéquat. Or, comme cela été souligné à l’occasion d’un récent congrès réunissant des spécialistes en pharmaco-économie, près de quatre patients européens sur dix, souffrant de fibrillation auriculaire, ne suivent pas de traitement anticoagulant pour prévenir l’AVC.
L’enquête a été conduite auprès de quelque 60.000 adultes, résidant en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni, et donc représentatifs des pays « avancés », en matière de soins de santé, sur notre continent. Il apparaît, fort heureusement, que la prise d’anticoagulants augmente parallèlement au statut de risque d’AVC ; sachant cependant qu’une proportion significative de patients affichant un risque élevé ne sont pas convenablement traités sur ce plan.