- dossierQuels sont les bienfaits de l'ail pour la santé ?
- dossierDémence fronto-temporale (DFT) : symptômes, évolution, espérance de vie
- nieuwsLe petit déjeuner, carburant du cerveau de l'enfant
- nieuwsMémoire : vitamine B + oméga-3, c’est un bon cocktail
- nieuwsCette façon de parler peut être un signe de déclin cognitif
« Mais on est quel jour déjà... » : pourquoi cette hésitation ?
news
L’hésitation ou l’erreur classique : lequel d’entre nous n’a jamais confondu les jours de la semaine ? Et cela se produit quasiment toujours le mardi, le mercredi ou le jeudi…
Le phénomène est classique et cette équipe britannique l’explique par « des caractéristiques spécifiques de nos représentations mentales ». Deux expériences ont été réalisées pour mieux cerner cette réalité. La première a consisté à demander à des volontaires – qui ignoraient le but de la réunion - d’indiquer le plus rapidement possible quel jour on était. Le résultat montre clairement que le temps de réaction est plus long et les erreurs plus fréquentes en milieu de semaine par rapport aux autres jours, et ceci est encore plus vrai si un jour de congé tombe pendant la semaine.
Lors de la seconde séance, les participants devaient associer des qualificatifs aux différents jours : on constate que le mardi, le mercredi et le jeudi sont peu « inspirants » (rien de bien spécial…), alors que le lundi est connoté négativement (retour au travail…) et le vendredi positivement (veille du week-end). Ces représentations mentales « fortes et distinctives » du lundi et du vendredi expliquent qu’il est difficile de les confondre avec d’autres jours, alors qu'en milieu de semaine, les jours perçus comme « flous et similaires », sont nettement plus susceptibles de faire l’objet d’erreurs. Ce n’est donc pas une question de mémoire ou de distraction, mais ces trois jours-là manquent - disons - de consistance…