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Cerveau : qu'il peut être difficile d'oublier...
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Pour tenter d’effacer intentionnellement un souvenir, notre cerveau doit déployer beaucoup plus d’énergie que pour s’en rappeler, ou en cas d’oubli involontaire.
Bien sûr, la mémoire trie continuellement et automatiquement les informations engrangées seconde après seconde, tout au long de l’existence, sachant que cette fonction peut être considérablement affectée dans un contexte pathologique (maladie d’Alzheimer, en particulier). Cette étude américaine (université du Texas) a porté sur les processus conscients, volontaires, d’effacement et de rappel, afin de déterminer certains des mécanismes qui entrent en jeu.
Comme l’explique le quotidien suisse Le Temps, des adultes ont été invités à regarder des images de visages, de scènes ou d’objets, alors que leur activité cérébrale était observée par résonance magnétique (IRMf). Au fur et à mesure, les volontaires recevaient comme instruction de tenter d'oublier ou de s'efforcer de garder ces images en mémoire. Les chercheurs ont concentré leur attention sur le lobe temporal, une zone du cerveau très importante pour de nombreuses tâches, dont la mémoire. Ils ont alors constaté que l’activité y était beaucoup plus intense quand le participant devait s’efforcer d’oublier que lorsqu’il devait se souvenir, ou par rapport à un oubli accidentel.
Autrement dit, l’oubli intentionnel - dont le résultat n'est évidemment pas garanti, loin s'en faut... - exige un effort considérable de la part du cerveau, supérieur donc au processus de rappel des informations. Le contrôle des souvenirs non désirés est une tâche ardue…