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Maladie de Lyme : la bactérie aux pouvoirs exceptionnels
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L’agent infectieux de la maladie de Lyme (ou borréliose) présente une particularité unique : il n’a pas besoin de fer pour survivre et se développer.
Borrelia burgdorferi : c’est le nom de la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme, transmise par les tiques et en plein développement dans l’hémisphère nord. La prise en charge de cette infection repose sur l’administration d’antibiotiques, qui permettent des soins satisfaisants dans la grande majorité des cas, pour autant que ces médicaments soient prescrits à un stade précoce (lorsqu’apparaît l’érythème migrant, la rougeur caractéristique sur le site de la morsure). Faute de traitement, l’évolution peut conduire à des atteintes articulaires et nerveuses, notamment.
On sait depuis longtemps que la bactérie présente une étonnante capacité à déjouer le système immunitaire de l'homme, en développant des stratégies infectieuses particulièrement déroutantes. Des chercheurs de l’université du Texas (San Antonio) viennent de mettre en évidence une surprenante particularité : Borrelia burgdorferi n’a pas besoin de fer, un élément de survie pourtant crucial chez les êtres vivants. D’ailleurs, en cas d’infection par un microbe, notre organisme réagit en organisant une carence en fer, afin en quelque sorte d’essayer d’affamer les germes. C’est l’une des raisons pour lesquelles une infection s’accompagne d’une sensation de fatigue. Borrelia, elle, se nourrit de manganèse et peut donc sans problème se développer dans un milieu pauvre en fer.
A partir de là ? Les auteurs de ces recherches considèrent que cette découverte ouvre la voie au développement de nouveaux traitements contre la maladie de Lyme. En insistant sur le fait que la prévention (bien se couvrir lors des promenades en forêt, utilisation de répulsifs, examen attentif de la peau…) est déterminante.