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Prothèse de genou : quels risques d’infection ?
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Le développement d’une infection après la pose d’une prothèse de genou est un événement grave : l’identification des facteurs de risque contribue à limiter le danger.
Cette équipe britannique (université de Bristol) qualifie l’infection d’une prothèse de genou de « complication dévastatrice ». Dans tous les cas, il est indispensable de réopérer afin d’assainir le site d’implantation de la prothèse et d’entamer un traitement antibiotique lourd.
Les chercheurs ont entrepris d’identifier les facteurs susceptibles d’augmenter le risque infectieux. Ils ont consulté une base de données regroupant quelque 700.000 patients opérés sur une période d’une dizaine d’années. Premier élément : ces infections sont peu fréquentes, puisqu’elles concernent ici environ 0,5% des patients. D’autres études font état d’une incidence de 2%.
Un suivi plus personnalisé
Concernant les facteurs de risque, certains sont associés au type de prothèse, à la méthode de fixation, à la procédure opératoire… D’autres relèvent du profil du patient. Ainsi, les hommes sont davantage à risque, d’autant plus à un âge relativement jeune (< 60 ans). L’état de santé intervient aussi, avec un risque accru en cas de diabète, d’indice de masse corporelle (IMC) élevé, de maladie pulmonaire chronique, de maladie hépatique (foie) ou encore de maladie vasculaire périphérique. Certains de ces paramètres accentuent le risque d’infection à court terme, d’autres à plus long terme (comme la maladie hépatique).
Les auteurs expliquent : « Certains de ces facteurs sont modifiables, ce qui peut permettre d’envisager des interventions ou des stratégies plus ciblées afin de réduire le risque infectieux. Pour les facteurs non modifiables, les médecins peuvent s’y référer pour fournir aux patients des conseils préopératoires appropriés et organiser un suivi postopératoire personnalisé ».