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Papillomavirus : la bouche en ligne de mire
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Le papillomavirus humain (HPV) est généralement associé à la sphère génitale. Or, l’infection orale gagne du terrain, surtout chez les hommes.
Et comme pour les infections génitales, les atteintes par HPV de la bouche et du pharynx (oro-pharyngées) présentent un risque d’évolution cancéreuse. De fait, l’incidence des cancers oraux positifs au HPV augmente notablement, depuis plusieurs années, dans de nombreux pays. Une équipe américaine, attachée à l’Ohio State University, s’est penchée sur un échantillon représentatif de la population US (constitué d’environ six mille adultes) afin d’examiner de plus près les caractéristiques de l’infection oro-pharyngée par HPV.
Des prélèvements buccaux ont été systématiquement effectués sur chaque participant. Il s’avère que 7% d’entre eux étaient positifs au HPV ; avec une proportion nettement plus importante d’hommes (10%, contre 3,5% de femmes). Des pics infectieux étaient observés parmi les 30-34 ans et les 60-64 ans. Et, comme on pouvait s’y attendre, le comportement sexuel et le nombre de partenaires intervenaient de manière significative dans le risque de contracter l’infection.
Dans un article publié par le journal de l’Association médicale américaine (Jama), les auteurs soulèvent la question de l’intérêt de la vaccination dans cette indication.