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Paludisme : un bien curieux moustique
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Le comportement des moustiques porteurs du Plasmodium pose de nombreuses questions, qui déroutent les spécialistes.
On sait que les insectes infectés réagissent différemment par rapport à leurs congénères sains. Ainsi, ils repèrent plus facilement leur proie, en raison d’un sens de l’odorat particulièrement aiguisé. D’autres recherches ont observé qu’en temps normal, les femelles se nourrissent dès que la digestion de leur dernier repas sanguin est terminée. En revanche, avant de piquer à nouveau, celles qui sont contaminées attendent la migration du Plasmodium depuis le système digestif vers les glandes salivaires. Ce qui fait dire à de nombreux scientifiques que le parasite modifie le comportement de son hôte afin de se donner toutes les chances de trouver une autre victime.
Mieux comprendre pour mieux combattre
Ce qu’a découvert cette équipe de l’université d’Etat de Pennsylvanie, c’est que cette influence se produit même lorsque Plasmodium a disparu de l’organisme de l’insecte. Ils ont observé cela un peu par hasard, en disséquant des moustiques après une expérience sur leurs capacités olfactives.
Les auteurs considèrent en fait que le parasite agit de manière indirecte, et que les changements de comportement de l’insecte sont dictés par les modifications de son système immunitaire en réaction à la présence du Plasmodium (ou le cas échéant d’un autre agent infectieux, d’ailleurs). La compréhension de ces mécanismes est importante pour le développement de stratégies destinées à combattre une maladie à l’origine d’un nombre considérable de victimes.