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Obésité : une mère affectueuse, c’est important !
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La qualité de la relation entre la maman et l'enfant joue un rôle dans le risque d’obésité à l’adolescence.
Précision préliminaire : il ne faut évidemment pas renverser la proposition. Ce n’est pas parce qu’un ado souffre d’obésité qu’il a nécessairement entretenu, durant sa tendre enfance, des relations affectives de moindre qualité avec sa mère.
Ceci étant, il s’avère, si l’on en croit ces chercheurs de l’Ohio State University (Etats-Unis), que la « qualité » de la relation mère-enfant peut intervenir dans le risque d’obésité à l’adolescence. Dans un article publié par la revue « Pediatrics », cette équipe explique avoir analysé les données concernant un millier de familles américaines (qui avaient participé à une étude de suivi de large envergure). Des spécialistes avaient évalué les interactions mère-enfant aux âges de 15 mois, 2 ans et 3 ans ; alors que l’indice de masse corporelle (IMC) des ados a été déterminé à l’âge de 15 ans.
Et l’on apprend que parmi les enfants ayant vécu une relation insuffisamment étroite avec leur mère, 26% présentaient une obésité à l’adolescence, contre 12% chez ceux qui avaient entretenu des relations de meilleure qualité. Dans cette étude, explique Santé Log, « la sensibilité maternelle renvoie à la capacité d’une mère à reconnaître l’état émotionnel de son enfant, et à y répondre avec aisance, cohérence et affection ».
Pourquoi cette association ? Des zones spécifiques du cerveau joueraient un rôle-clé, sur le plan du contrôle des émotions, des réactions au stress, de l’équilibre de l’appétit, ou encore du cycle veille-sommeil. En tout cas, cette étude suggère que la lutte contre l’obésité infantile dépasse largement le cadre de l’apport alimentaire et de l’activité physique ; deux facteurs qui demeurent néanmoins cruciaux, bien entendu.