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Et vous, comprenez-vous ce que vous dit votre médecin ?
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L’écriture des médecins n’est pas toujours facile à déchiffrer, et c’est le cas aussi de leur langage. Il est important de parler clairement et simplement à un patient.
Une étude récente montre que des termes très souvent utilisés par les médecins ou par les dentistes ne sont pas forcément bien compris par les patients. C’est le cas par exemple de mots pourtant apparemment évidents comme « bénin » ou « lésion ». On en connaît peut-être le sens, mais quelle en est la portée dans le contexte qui préoccupe le patient ? Voici peu, l’Academy of Medical Royal Colleges, une autorité médicale britannique, a publié un guide pour encourager les médecins à s’exprimer plus clairement, tant oralement que par écrit, et elle recommande qu’une copie d’un courrier adressé par le spécialiste au généraliste soit systématiquement transmise au patient.
« Les médecins abusent-ils du jargon médicale ? », s’interroge Le Quotidien du Médecin. Le Dr Corinne Perdris, maître de conférences à la faculté de médecine Lyon Sud, estime notamment que « tous les termes relatifs à l’anatomie peuvent être remplacés par des mots plus simples », et qu’il est important de bien expliquer ce que sont les maladies. Ainsi, « même quand on parle de diabète, on s’aperçoit souvent que les patients ne savent pas exactement ce que c’est ».
Le médecin doit vérifier si le patient a compris ses explications, et le Dr Perdris suggère ainsi de préférer la formule « Que pensez-vous de ce que je vous ai dit ? », plutôt que « Est-ce que vous avez compris ? ». En effet, « cela autorise le patient à ne pas avoir compris et à l’exprimer, il faut le mettre en confiance, lui dire de ne pas hésiter à interrompre en cas de doute ». Pour tout cela, il faut du temps et un peu de patience. « C’est sans doute plus facile pour un médecin le lundi matin que le vendredi soir, mais on gagne du temps en se faisant bien comprendre ».