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Les plantes dépolluantes ? C’est pas génial…
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L’intérêt des plantes d’intérieur à vocation dépolluante est loin d’avoir été validé scientifiquement, indique l’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).
Qui plus est, elles peuvent présenter des risques pour la santé ! « Compte tenu du temps passé dans les environnements clos, il est naturel de rechercher de nouveaux moyens de créer un air intérieur de meilleure qualité », indique Santé Log. « C’est pourquoi l’épuration de l’air ambiant par les plantes connaît un succès croissant. »
Si la capture des polluants par les feuilles et/ou les racines est une réalité, l’ADEME précise, dans un avis récent, que ce potentiel épurateur est peu efficace en milieu « réel » d’exposition. Et certaines de ces plantes ne sont pas sans effets indésirables, en particulier pour les personnes allergiques, alors qu’elles peuvent être responsables de blessures causées par les épines ou encore d’irritations cutanées.
L’ADEME recommande donc, jusqu’à plus ample informé, de continuer à privilégier les techniques anti-pollution intérieure classiques (entretien des équipements, réduction de l’utilisation des produits ménagers chimiques et une bonne aération). Il est à noter, néanmoins, que des recherches sont en cours à l'université de Lille afin de cerner le potentiel anti-polluant de trois plantes : le pothos (lierre du diable), le dragonnier et la plante araignée.