3 façons de voir si votre enfant a des poux

Dans cet article
3 façons de voir si votre enfant a des poux

dossier

Un simple contact, même indirect, avec un camarade qui a des poux et votre enfant est contaminé à son tour. Si celui-ci ne cesse de se gratter les cheveux, il est fort probable que l'invasion soit déjà bien installée. Mais parfois, la présence de poux et de lentes est plus difficile à déceler à l’œil nu. Si vous soupçonnez que votre enfant a des poux, voici trois façons de les détecter.

Voir aussi l'article : Vidéo - 7 questions très simples sur les poux

Comment reconnaître les poux et les lentes ?

Getty_luizen_neten_2023.jpg

© Getty Images - Les poux sont gris-bleu ou brun-rouge

Les poux sont des parasites qui vivent dans les cheveux. Ils mordent la peau du crâne pour se nourrir de sang, ce qui provoque des démangeaisons.

Le pou n'est pas plus grand qu'une graine de sésame. Il est de couleur gris-bleu ou rouge-brun. Sa petite taille et sa rapidité lui permettent de se cacher voire de passer inaperçu. Ils aiment se blottir dans les endroits chauds : dans la chevelure proche de la nuque ou derrière les oreilles.

Les poux pondent des œufs, les lentes. On les trouve généralement bien accrochées aux cheveux à quelques millimètres de sa racine. Ce sont de très petites « granules » blanches ou gris clair, pas toujours visibles à l’œil nu. Elles peuvent être confondues avec des pellicules. On distingue les lentes "vivantes", blanchâtres, gonflées et qui adhèrent au cuir chevelu et aux cheveux ; et les lentes "mortes", déjà écloses et de couleur grisâtre. Une éclosion qui survient dans les huit jours qui suivent la ponte, d'où la nécessité, après le traitement d'attaque, de renouveler les applications chaque semaine.

Des démangeaisons et l’envie de se gratter peuvent être des indices de la présence de poux. Mais souvent, ils peuvent passer inaperçus.

Voir aussi l'article : Comment risque-t-on d’attraper des poux et que faire ?

Mon enfant a-t-il des poux ?

Si vous soupçonnez que votre enfant a des poux ou si des poux ont été repérés à l'école, il existe 3 façons de les détecter :
 

  1. Inspection visuelle.
    Écartez les cheveux mèche par mèche en cherchant la présence de poux. Ils sont toutefois difficiles à détecter de cette manière car la plupart des enfants n’ont qu’un nombre très limité de poux (1 à 10 par tête). Foncés, les poux passent inaperçus dans une chevelure foncée. Enfin, les poux sont extrêmement rapides et s’enfuient à la moindre menace (ils redoutent la lumière). Une inspection visuelle ne permet donc pas toujours de repérer les poux.
  2. Inspection au peigne à poux.
    Vous pouvez brosser les cheveux systématiquement avec un peigne à poux, de la racine aux pointes. Si votre enfant a des poux, ils seront éliminés par le peigne. On trouve quatre fois plus de poux de cette façon que par une inspection visuelle.
  3. La méthode du peigne humide.
    Lavez les cheveux de l'enfant et appliquez un après-shampoing. Démêlez les cheveux avec un peigne classique. Passez ensuite le peigne anti-poux. La tête de votre enfant penchée, passez le peigne d’une oreille à l’autre ou de la nuque vers le front. Après chaque passage, essuyez le peigne sur un mouchoir ou du papier absorbant et vérifiez la présence de poux et de lentes. Recommencez avec l'enfant en position de tête droite. Passez le peigne de l'avant vers l'arrière.

S’il y a présence de poux, rendez-vous chez votre pharmacien pour obtenir un traitement anti-poux.

Voir aussi l'article : Poux : comment bien utiliser la méthode du peigne humide ?

Voir aussi l'article : Le vinaigre contre les poux

Sources :
https://www.mayoclinic.org
https://www.cdc.gov



Dernière mise à jour: septembre 2024

Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?

Inscrivez-vous ici à notre newsletter.

vous pourrez vous désinscrire quand vous le souhaiterez
Nous traitons vos données personnelles conformément à la politique de confidentialité de Roularta Media Group NV.
volgopfacebook

volgopinstagram

[ X ]

Restez informés !

Inscrivez-vous à notre newsletter:



Non, merci