- dossierÉpaule gelée : que faut-il savoir sur la capsulite rétractile ?
- dossierTraumatisme sonore : combien de temps durent une perte auditive ou des acouphènes après un concert ?
- nieuwsUne plante miraculeuse contaminée par de l’urine humaine ?
- nieuwsDes neurochirurgiens dressent le bilan des… bagarres d’Astérix
- dossierL’EMDR : une thérapie efficace et rapide pour soulager les traumatismes
Coma : comment le cerveau se réorganise
news
Que se passe-t-il dans le cerveau des patients plongés dans le coma ? Comment leur activité cérébrale se réorganise-t-elle ?
C’est à une meilleure compréhension de ces processus qu’essaie d’aboutir cette équipe multidisciplinaire, attachée à plusieurs centres de l’Inserm (Institut national français de la santé et de la recherche médicale) et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
A l’aide de l’imagerie médicale (IRM fonctionnelle), les spécialistes ont observé le fonctionnement du cerveau de patients en phase aiguë de coma (quelques jours après un accident cérébral), qu’ils ont comparé à une activité cérébrale normale.
Les résultats montrent que certaines régions cérébrales fortement connectées (appelées « hubs ») chez des sujets sains le sont faiblement en état de coma ; alors que des régions moins densément connectées du cerveau d’une personne saine deviennent des « hubs » chez les patients comateux.
Affiner le diagnostic
Comme l’explique Techno Science, « ces travaux appuient l’hypothèse que les troubles de la conscience chez les patients en état de coma persistant seraient liés à des phénomènes de déconnexions entre certaines régions corticales, en particulier le précunéus » (intimement corrélé à la conscience de soi).
Ce qu’il est important de retenir, c’est que cette réorganisation a été identifiée en phase aiguë de coma, lors de laquelle les médecins ne savent pas vers quel type de coma le patient va évoluer (état végétatif, état de conscience minimale, syndrome d’enfermement ou « locked-in »…). Les auteurs estiment que leurs recherches pourraient aider à l’élaboration du diagnostic, en caractérisant chaque patient.
[Source : PNAS]