Religion : le cerveau fonctionne différemment
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Des connexions cérébrales spécifiques interviennent dans le schéma de pensée religieuse.
S’il n’existe pas de réseaux du cerveau spécifiquement dédiés aux convictions religieuses, ces chercheurs de l’université de Baltimore montrent que lorsque la pensée des croyants est mobilisée par des questions spirituelles, des zones particulières s’activent et collaborent.
Ils ont déterminé cela en scrutant l’activité cérébrale de croyants et de non-croyants, invités à répondre à une série d’interrogations, du type « Dieu existe-t-il et quelles sont ses intentions ? » ou « Vous arrive-t-il de craindre son châtiment ? ». Les observations par résonance magnétique (IRMf) montrent que des processus différents interviennent selon que l’individu ait ou non la foi, et ceci vaut notamment pour ce qui concerne le traitement des émotions, l’interprétation des énoncés, la représentation visuelle et la mémoire.
La prochaine étape consistera à déterminer les parts respectives de l’inné et de l’acquis : dans quelle mesure le cerveau est-il au départ plus réceptif à la foi et comment l'éducation religieuse module-t-elle le fonctionnement cérébral ?