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Maladie mentale : le rôle clé de l’exercice physique
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Dépression majeure, schizophrénie, trouble bipolaire… : face aux troubles mentaux sévères, l’activité physique devrait faire partie intégrante du traitement.
Ce groupe d’experts de l’Association européenne de psychiatrie rappelle d’abord que les patients souffrant d’une maladie mentale sévère pratiquent relativement peu d’exercice physique, alors que leur trouble psychiatrique peut se traduire par un style de vie défavorable (alimentation, tabac, alcool…). Cette réalité nuit à l’évolution de leur maladie. Les spécialistes ont passé en revue toutes les études « solides » réalisées à ce jour sur la place de l’activité physique dans la prise en charge des troubles mentaux graves. Cette méta-analyse met en évidence des preuves « consistantes » du bénéfice de l’exercice physique, modéré à intense, deux ou trois fois par semaine, au moins 150 minutes hebdomadaires.
• Dans le cas de la dépression majeure, les effets sont comparables à ceux des antidépresseurs et de la psychothérapie, que l’activité physique peut donc compléter efficacement.
• Pour la schizophrénie, il est démontré que l’exercice aérobique (marche, course, natation…) peut réduire les symptômes psychiatriques et améliorer la cognition, notamment.
• Le trouble bipolaire a fait l’objet de moins de recherches, mais les répercussions positives de l’activité physique sont vraisemblables.
Les auteurs en concluent que l’exercice physique devrait faire partie intégrante du traitement de ces maladies, avec une amélioration renforcée sur le plan psychique et médical (état de santé au sens large), et en termes de qualité de vie.