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Le kot nuit à la santé
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Les étudiants colocataires ou résidant en kot sont pénalisés en termes d’accès aux soins, de stress et de conduites à risque par rapport à ceux qui vivent au domicile familial.
Ce constat a été posé au terme d’une étude réalisée auprès de quelque 8.500 étudiants français, âgés de 18 à 25 ans. Ses enseignements peuvent, en tout ou en partie, s’appliquer à la situation dans bien d'autres pays.
Selon les résultats dévoilés par l’Union nationale des mutuelles étudiantes régionales (devenue emeVia), si 64% des étudiants en milieu familial n’hésitent pas à consulter un médecin lorsqu’ils tombent malades, cette proportion chute à 55% parmi les koteurs et les colocataires. Cette différence s’explique par des difficultés financières plus aiguës rencontrées dans le second groupe.
Les comportements à risque
Dans le même ordre d’idées, 20% des étudiants logés en kot affirment avoir déjà renoncé à des soins médicaux faute d’argent, alors que cette situation ne concerne que 11% de ceux qui résident au domicile familial. La proportion de jeunes stressés est également plus importante, tant en logement individuel (40%) qu’en colocation (34%). Enfin, ces derniers s’exposent nettement plus à des comportements à risque, singulièrement en ce qui concerne la consommation abusive d’alcool : 17% de ceux qui habitent chez leurs parents déclarent boire régulièrement un coup de trop, contre 32% pour les colocataires et les koteurs.
L’Union des mutuelles étudiantes recommande la mise en œuvre de politiques spécifiques destinées à favoriser l’accès aux soins des étudiants vivant en dehors du cercle familial, et à prévenir les conduites addictives.