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Les grands-parents actifs vivent plus longtemps
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Les grands-parents qui soutiennent activement leurs enfants et leurs petits-enfants bénéficient d’une meilleure espérance de vie. Idem pour les seniors et les personnes âgées sans enfant et qui s’occupent des autres.
Plusieurs études ont montré que le volontariat fait non seulement du bien à ceux qui sont aidés, mais qu’il s’accompagne de réels bienfaits pour les bénévoles, en termes de santé physique et mentale. Dans ce contexte (élargi), cette équipe suisse (université de Bâle) et allemande (Institut Max Planck) explique d’abord que « dans la perspective de l’évolution, la grand-parentalité a été évoquée comme l’un des mécanismes ayant contribué à l’allongement de l’espérance de vie des êtres humains », en raison - c’est une hypothèse - des modifications du système neural (système nerveux) et hormonal associées à la prise en charge des enfants et des petits-enfants. Les chercheurs ont examiné une banque de données concernant des seniors et des aînés. Ils les ont répartis en plusieurs groupes, selon qu’ils avaient ou non des enfants et des petits-enfants, s’ils s’en occupaient ou pas, s’ils étaient engagés dans des activités bénévoles d’aidants…
Le résultat montre que le risque de mortalité prématurée est considérablement réduit (37% en moyenne) quand une grand-mère ou un grand-père est activement impliqué dans la vie quotidienne de ses enfants et de ses petits-enfants, par exemple en gardant les plus jeunes ou en donnant un coup de main pour l’une ou l’autre tâche. Cet effet se maintient lorsqu’on tient compte de paramètres comme les capacités physiques, l’âge ou le statut socio-économique, parmi d’autres éléments.
Il est intéressant de noter qu’un bénéfice similaire est observé parmi les personnes âgées qui n’ont pas d’enfants ou de petits-enfants, mais qui sont engagées dans des activités de soutien et d’entraide. On ajoutera que les interventions des grands-parents doivent se dérouler à leur rythme, en fonction de leurs possibilités, car autrement, un risque physique et mental n’est pas à écarter. Et tout ceci signifie aussi que les enfants et les petits-enfants soucieux du bien-être de leurs parents et grands-parents doivent leur ouvrir les portes de leur quotidien.