Le café, c’est bon aussi contre la dépression
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Parmi l’éventail de vertus attribuées au café, il apparaît qu’il pourrait agir positivement sur le risque de dépression.
Ce constat a été posé au terme d’une étude observationnelle, réalisée auprès de quelque 50.000 femmes, intégrées dans la fameuse cohorte des infirmières américaines (NHS Study). Les informations concernant la consommation de café, et de boissons contenant de la caféine (cola, thé…), ont été croisées avec les diagnostics de dépression.
Dans un article publié par la revue « Archives of Internal Medicine », les auteurs de ces recherches indiquent que par rapport aux femmes qui ne boivent pas ou très peu de café (moins d’une tasse par semaine), les consommatrices modérées (deux à trois tasses par jour) présentent un risque réduit de 15% de souffrir d’une dépression ; un risque diminué de 20% chez les consommatrices assidues (plus de quatre tasses par jour). Un bénéfice significatif a également été observé en cas d’apport élevé de caféine, toutes sources confondues. Par contre, le décaféiné n’engendre pas d’effet positif.
Le Dr Boris Hansel (« Journal international de médecine ») commente : « Compte tenu des biais potentiels, ces études ne permettent pas de recommander la consommation de café pour des raisons de santé, et en l’occurrence à visée antidépressive. Elles justifient néanmoins de ne pas demander à un fort buveur de café de s’en abstenir ou de réduire la quantité consommée. A condition toutefois que cette consommation de café (ou de caféine, Ndlr) ne soit pas associée à un apport exagéré en sucre et qu’elle n’ait pas d’effet délétère sur le niveau d’anxiété et la qualité du sommeil ».