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En termes de bienfaits santé pour la population générale, la course à pied s’inscrit comme l’activité physique la plus performante : mais il ne faut pas trop forcer…
En fait, cette étude (université de l’Iowa) confirme les résultats de travaux précédents, et montre que la course à pied, comme activité physique de loisirs et de prévention, permet de réduire de 25 à 40% le risque de mortalité prématurée (d’origine cardiovasculaire en particulier), alors que - globalement et en moyenne - les coureurs présentent une espérance de vie supérieure de 3 ans par rapport aux non-coureurs. Elle indique aussi que le bénéfice du jogging se maintient en cas de tabagisme, de consommation excessive d’alcool, d’hypertension ou de surpoids.
Concernant l’alcool et le tabac, il va de soi que l’effet protecteur de la course à pied est relatif, et il faut comparer ce qui est comparable : un fumeur peut courir autant qu’il veut, il s’expose à des risques de santé considérablement plus élevés qu’un non-fumeur moins actif physiquement (mais attention : la sédentarité représente un danger majeur en soi !).
Ceci étant, il s’avère que la course à pied, sur un plan général donc, donne de meilleurs résultats que d’autres pratiques physiques, comme le vélo ou la natation. Ces activités sont bénéfiques, bien sûr, mais dans une moindre mesure, et on ne sait pas trop à quoi attribuer cette différence. Les auteurs insistent sur un autre point, lui aussi déjà évoqué : l’effet de la course à pied sur la longévité est positif jusqu’à un certain degré d’intensité, mais au-delà, il s’atténue, s’annule, voire bascule. En fait, et ceci concerne en particulier les seniors, le fait de forcer, de vouloir trop en faire, conduit à s’exposer à une augmentation du risque cardiovasculaire…
Voir aussi l'article : Seniors et exercice physique : régulier, varié, mais modéré
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