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La pratique d’une activité physique régulière agit de manière remarquable contre les effets du vieillissement et permet à l’organisme de rester jeune beaucoup plus longtemps.
Première remarque, avancent ces chercheurs britanniques (King’s College London) : on ne dispose pas de marqueurs physiologiques - tout ce qui a trait au fonctionnement de l’organisme – qui permettent d’estimer avec précision l’âge d’un individu. Cela peut sembler curieux, mais s’explique par la grande variété des facteurs génétiques et des comportements personnels, qui jouent un rôle majeur dans la manière dont chacun vieilli. Et parmi ces éléments, il y a l’activité physique.
Pour en déterminer l’influence, cette étude a réuni des personnes âgées de 55 à 79 ans, tous des cyclistes assidus. Une batterie de tests a permis d’évaluer de multiples éléments : capacité respiratoire, santé cardiovasculaire, force musculaire, densité osseuse, fonction endocrinienne, bien-être psychologique, facultés cognitives (cérébrales)… L’élément le plus caractéristique de l’âge, à l’échelle du groupe, portait sur la consommation maximale d’oxygène, mais même en appliquant ce critère, il n’est pas possible de déterminer précisément l’âge de chaque participant.
Par contre, ce qui est clair, c’est que les seniors physiquement actifs présentent des paramètres (cardiaques, respiratoires, musculaires…) similaires à des adultes beaucoup plus jeunes. Autrement dit, expliquent les chercheurs, la relation entre l’âge et les fonctions physiologiques est non seulement hautement individuelle, mais surtout fortement influencée par l’exercice physique (ou par la sédentarité…). La conclusion va de soi : pour vieillir en bonne santé, il est indispensable de rester actif aussi longtemps que possible.
Voir aussi l'article : Exercice physique : comment s'y remettre ?
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