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Culte de la minceur : et si c'était génétique ?
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Le fait de succomber au dogme de l’idéal minceur intégrerait une composante génétique.
« Toutes les femmes sont soumises chaque jour à un bombardement de messages idéalisant la minceur, mais seule une partie y sont vulnérables », lit-on dans Le Quotidien du Médecin. Si des facteurs culturels et environnementaux entrent évidemment en ligne de compte, ces chercheurs de l’université du Michigan ont souhaité explorer la piste d’une composante génétique.
Ils ont procédé à des expériences sur des paires de sœurs jumelles, soit monozygotes (« vrais jumeaux ») soit hétérozygotes ; avec au total trois cents adolescentes et jeunes adultes, âgées de 12 à 22 ans. « L’objectif consistait à déterminer dans quelle mesure elles voulaient ressembler aux femmes vues au cinéma, à la télévision ou dans les magazines », poursuit Le Quotidien du Médecin.
Résultat : les jumelles monozygotes partagent des niveaux d’idéalisation plus proches (vulnérabilité au culte de la minceur, indifférence ou rejet, peu importe) par rapport aux hétérozygotes ; ce qui suggère une influence génétique. Et partant, s’oriente-t-on vers de nouvelles pistes de détection précoce et de prise en charge plus affinée des troubles alimentaires, qui concernent de nombreuses jeunes filles ?
Ces observations ont été publiées dans la revue « International Journal of Eating Disorders ».