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Rupture du tendon d’Achille : opérer ou pas ?
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La prise en charge d’une rupture du tendon d’Achille repose soit sur l’opération, soit sur le traitement conservateur. Laquelle de ces deux approches est la plus efficace ?
Le traitement conservateur combine immobilisation statique et rééducation fonctionnelle. Une équipe néerlandaise (université d’Utrecht) a croisé et analysé les résultats d’une trentaine d’études antérieures, regroupant au total quelque 16.000 patients, afin d’en extraire les données les plus significatives en termes de risque de récidive selon que les soins ont consisté en une intervention chirurgicale ou un traitement conservateur.
La méta-analyse met en évidence un avantage faible mais néanmoins significatif de l’approche chirurgicale : 2,3% de récidives, pour 3,9% en cas de traitement conservateur. Le taux de complications est plus élevé avec l’opération : 4,9% contre 1,6%, en raison surtout du risque infectieux chez les patients opérés. Chez ceux qui ne l’ont pas été, la complication la plus fréquente est la thrombose veineuse profonde.
Cités par Le Quotidien du Médecin, les chercheurs indiquent : « La décision finale d’opérer ou non un patient doit se baser sur ses facteurs de risque individuels ». Ils ajoutent : « Compte tenu de la grande variété des protocoles de réhabilitation non chirurgicaux, il est difficile de comparer les différentes approches ». Les auteurs plaident pour de nouvelles études qui intègrent davantage les facteurs de risque personnels : diabète, indice de masse corporelle (IMC) élevé, neuropathie, maladie vasculaire périphérique…