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Chirurgie des paupières : témoignage et photos avant/après
temoignage Anne a consulté trois médecins différents avant de fixer un rendez-vous pour une correction des paupières supérieures, une opération appelée blépharoplastie. Elle ne s’est donc pas décidée du jour au lendemain. Voici son témoignage et des photos de sa convalescence et du résultat avant/après.
« Mes paupières tombantes me gênaient depuis longtemps. J'en avais assez de me voir avec ce regard triste sur les photos. Mon fard à paupières disparaissait sous une couche de peau. Sauf que je ne suis pas coquette au point de me faire opérer dans un seul but esthétique. C’est l’inconfort physique qui m’a vraiment décidée à opter pour une blépharoplastie. À certains moments, mes paupières pesaient parfois très lourdement sur mes yeux, ce qui était fatigant. Je haussais souvent les sourcils pour agrandir mon champ visuel, ce qui expliquait en partie mes nombreuses migraines. »
Pourquoi j’ai opté pour une correction des paupières supérieures ?
« Le premier médecin consulté a confirmé mes soupçons : « Dans votre cas, une blépharoplastie n’est vraiment pas superflue, d’autant que votre problème ne va pas s’améliorer avec l’âge. » Ses deux collègues ont abondé dans le même sens et m’ont rassurée, sans pour autant minimiser la portée de l'intervention : si la correction des paupières supérieures est une des interventions esthétiques les plus fréquentes, elle n’en reste pas moins une opération.Il faut prendre quelques précautions après la chirurgie afin que la convalescence se déroule bien. Pendant une semaine à dix jours, on préfère ne pas sortir de chez soi. Autre élément important : en Belgique, la mutualité ne rembourse pas l’opération, à moins que la moitié de la vue ne soit entravée. Ne comptez pas non plus sur une bonne sieste au bloc opératoire car l’intervention se déroule sous anesthésie locale. »
Voir aussi l'article : Correction des paupières (blépharoplastie)
Comment se déroule une correction des paupières supérieures ?
Le médecin me demande si je suis nerveuse (oui) et si, dans ce cas, je souhaite un calmant. J’accepte avec soulagement. Il effectue des marques au crayon sur mes paupières avant que je me couche. L’infirmière désinfecte mon visage. Le travail peut commencer.
On m’a prévenue que les piqûres anesthésiantes constituaient l’étape la plus douloureuse mais elles sont tout à fait supportables. Pendant le processus, le médecin et l’infirmière me posent toutes sortes de questions, me distrayant ainsi du fait qu’ils vont piquer des aiguilles dans mes paupières.
Dès que l’anesthésie fait effet, le médecin commence à couper. Avant l’opération, j’appréhendais d’entendre les bruits d’incision mais c’est supportable. Je dois reconnaître que le calmant fait son effet. Je contrôle soigneusement ma respiration et jamais je n’ai été aussi zen, même pas lors de mes tentatives de méditation. »
Ma récupération après la correction des paupières supérieures
« Après l’incision, le médecin pose des compresses sur mes yeux et vérifie le résultat. Je trouve ce moment assez glauque : moi sur cette table avec des lambeaux découpés en guise de paupières. Heureusement, on sort rapidement l'aiguille et le fil. Je trouve que la suture est la partie la plus pénible de l'opération. Je sens le fil aller et venir et l'anesthésie commence à s'estomper et je réalise pleinement ce qu'il vient de se passer.
Ensuite, tout va très vite. À peine ai-je quitté la table que je suis déjà dans l’ascenseur en direction de la sortie. Il est presque 18h30. Je suis donc restée plus d’une heure en salle d’op.
Le soir, je ne souffre guère de l’intervention. Les œdèmes ne sont pas encore apparents. Du sang suinte un peu de mes plaies mais le médecin m’a prévenu. La douleur apparaît progressivement mais quelques antidouleurs suffisent à l’apaiser. Je dors mieux que prévu malgré les nombreux coussins et couvertures qui me maintiennent en position assise pour la nuit. »
Jour 1
« Le lendemain, mon visage a gonflé, surtout au-dessus des yeux. Je vois flou et je remarque que mes yeux se fatiguent rapidement quand j’essaie de travailler devant mon écran. Je passe l’essentiel de la journée dans le divan, toujours assise bien droite. »
Jour 2
« Le deuxième jour, les œdèmes n’ont pas diminué, au contraire : mon visage est encore plus gonflé. Toutefois, je suis capable de travailler un peu sur l’ordinateur, bien que mes yeux pleurent rapidement. Le soir, je souffre d’un accès de migraine et je me couche très tôt. Cette nuit-là, je ne parviens pas à dormir assise. Vers 5h du matin, je me débarrasse de tous les coussins et je me couche normalement. »
Jour 3
« Le troisième jour, mon visage a repris des couleurs, mais pas celles que j’espérais. Le gonflement sous les yeux vire au jaune. En revanche, il y a du progrès au-dessus des yeux. S'il n'y avait pas ces cernes XXL, mon visage ne me gênerait pas. Bien que j’ai lu partout qu’on pouvait reprendre le volant sans problème après cette opération (sauf immédiatement après), je n’ose toutefois pas encore reconduire. »
Jour 4
« Au quatrième jour, je suis en proie à des démangeaisons. Les fils et la peau autour de mes yeux me démangent et je n'ai pas le droit de me gratter... Durant une longue promenade, le vent dans les yeux me gêne aussi. »
Jours 5-6
« Les 5e et 6e jours apportent une amélioration progressive. Mes enfants osent à nouveau me regarder et le gonflement ressemble à celui dont je peux souffrir en temps normal, quand je suis bouffie. Avec une forme sévère de jaunisse toutefois ! Le médecin m’a autorisée à ôter les bandes adhésives le troisième jour si elles commençaient à se détacher mais c’est loin d’être le cas. Bien que je n’aie qu’une envie, les enlever, je n’ose pas, de peur d’arracher les sutures en même temps. Pourtant, ces strips commencent à me gêner. Le soir du cinquième jour, je suis au bord des larmes en me couchant. Je ne parviens pas à fermer les yeux, qui pleurent, malgré la pommade que j’applique chaque soir. Je suis même très préoccupée : et si je ne pouvais plus jamais fermer complètement les yeux ? Les pires scénarios défilent dans ma tête. Finalement, je m’endors avec un masque que j’ai reçu lors d’un voyage en avion. »
Jour 7
“Le 7e jour, me revoilà à l’hôpital. J’ai rendez-vous pour me faire retirer les points de suture ainsi que les strips qui me gênent tant. Le processus est étonnamment rapide. Le médecin me conseille d'être prudente pendant un certain temps, et en particulier tant que des gonflements sont visibles. Je ne peux pas encore appliquer de crème hydratante ni de maquillage ni m’adonner à des sports intenses. »
Jours 8-9
« Les jours suivants, je constate des progrès. Le matin, je ne peux pas encore me montrer mais le soir, j’ai meilleure apparence. Le jour 8, j’ai une vidéo-conférence avec des collègues. Je mets mes lunettes pour éviter d’attirer l’attention sur mes paupières mais je ne pense pas que le problème leur ait sauté aux yeux. Honnêtement, je ne m'attendais pas à cela, huit jours seulement après l'opération. »
Jour 10
“Le 10e jour, nous sommes invités au festival d’automne organisé par l’école de ma fille. C’est la première fois que je me remaquille, à l’exception des paupières. Ma famille affirme ne plus rien remarquer, si ce n’est le résultat positif de l’opération. Moi, je détecte encore des détails, mais seulement si je m’observe de près dans le miroir. La cicatrice reste épaisse mais je vois qu’elle se résorbe. Elle continue à tirer, ce qui me gêne. Apparemment, cette sensation peut persister un certain temps, peut-être même des mois. »
Satisfaite : quel résultat avant/après ?
« Durant ma convalescence, je me suis souvent demandé si tout cela en valait la peine. Ce ne sont que dix jours d’une vie mais ils m’ont paru durer une éternité. Maintenant, deux semaines après l’opération, je suis satisfaite. Le miroir me renvoie une image nettement différente. Je n’ose pas encore me prononcer sur les autres avantages de l’intervention. »