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Famille et boulot : les femmes ne peuvent pas tout faire !
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Les mères au foyer s’exposent à un risque de dépression accru par rapport à celles qui travaillent… sauf lorsque ces dernières essaient de tout assurer sur les deux… fronts.
Le travail est bénéfique pour les mères de famille : s’extraire de l’univers strictement familial permet, disons, de s’aérer l’esprit. Par contre, 1elles doivent accepter le fait qu’il est impossible de tout faire, toute seule, sous peine de courir un risque majeur de sombrer dans la dépression, notamment liée à un sentiment d’échec. C’est la conclusion principale d’une étude conduite par Katrina Leupp, sociologue à l’université de Washington, et qui a détaillé ses travaux à l’occasion d’un congrès de l’Association américaine de sociologie.
Supermom attitude = risque majeur de dépression
Elle a d’abord observé, après examen d’une banque de données portant sur quelque deux mille femmes (mariées et âgées d’une quarantaine d’années), que les mères au foyer sont davantage affectées par la dépression que les mères exerçant une activité professionnelle. Toutefois, elle a identifié, parmi les femmes qui travaillent, un « sous-groupe » à haut risque dépressif : celles qui affirment être capables de concilier toutes les exigences, tant d’ordre familial que professionnel. Elles adoptent ce que Katrina Leupp, sans pour autant vouloir être péjorative pour les autres mères, qualifie de « supermon attitude ».
De fait, poursuit la sociologue, les dames les moins affectées par la dépression se retrouvent au sein du « sous-groupe » travail + contraintes familiales « réalistes ». Elle souligne quand même, au-delà de la volonté de certaines « supermoms » de vouloir tout prendre en charge, qu’une (large) partie d’entre elles n’a pas vraiment le choix : à défaut d’un père de famille disposé à prendre sa part de responsabilités dans la gestion du ménage, elles sont en quelque sorte acculées à intégrer ce rôle de mère « multifonctions ».