Maris infidèles : une question de sous…
news Gagner moins d’argent que sa femme incite un homme à la tromper ; alors que cela n’est absolument pas le cas lorsque la dame dispose de moins de revenus que son compagnon. Un constat étonnant, posé par une sociologue attachée à l’Université Cornell (Etats-Unis), et qui en a fait état lors de la conférence annuelle de l’Association américaine de sociologie.
Christin Munch a conduit son étude sur une période de six ans, auprès de 1559 femmes et 1024 hommes, mariés ou vivant en couple depuis au moins un an. Et il s’est avéré, donc, que les hommes qui dépendent financièrement de leur concubine présentent cinq fois plus de risques de la tromper. La sociologue avance une explication plausible : les hommes, « programmés » pour subvenir aux besoins de la famille, sont déstabilisés et cherchent à se rassurer sur leur virilité. Il est possible aussi que cette situation délicate engendre une réaction d’anxiété, de tristesse, qui les conduit à essayer de trouver du « réconfort » ailleurs. On notera qu’à l’autre extrême, les messieurs qui gagnent beaucoup plus que leur compagne adoptent un comportement similaire. En fait, les messieurs les plus fidèles sont ceux dont la partenaire gagne 75% de leurs revenus. Quant aux femmes, c’est tout le contraire. Celles qui sont financièrement dépendantes font preuve d’une fidélité – quasi – exemplaire. La crainte peut-être, poursuit la sociologue, d’une séparation si elles étaient prises sur le fait, et de voir leurs moyens d’existence dégringoler. Notons qu’ici aussi, la probabilité d’une infidélité croît parallèlement aux revenus de la femme.