Serpents : venimeux ou pas ?
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Quelle attitude adopter en cas de morsure de serpent, et comment l’éviter autant que possible ? Venimeux ou pas ? Indices.
Le risque d’être victime d’une morsure de serpent venimeux est évidemment assez faible, en tout cas dans l’hémisphère nord. A travers la planète, toutefois, plusieurs centaines de milliers de victimes (jusqu’à deux millions, selon certaines estimations) sont à déplorer chaque année, avec un nombre considérable de décès. Un article publié dans le journal de l’Association médicale américaine (JAMA) fournit une série d’informations utiles, et potentiellement très précieuses, sur la manière de prévenir les morsures, et l’attitude à adopter lorsqu’on n’a pas pu l’éviter.
Les marques de morsure
Premier point : comment reconnaître la morsure d’un serpent venimeux ou non ? L’indice n’est pas systématique, mais il faut néanmoins retenir qu’en règle générale, la morsure venimeuse se traduit par des marques spécifiques (un ou deux « trous »), laissées par les crochets du serpent. Les morsures des espèces non venimeuses se manifestent – généralement - par une lésion semi-circulaire.
Il est évident que toute attaque avec morsure devrait faire l’objet d’une prise en charge médicale ; en essayant de fournir au praticien une description aussi précise que possible de l’animal (forme de la tête et du reste du corps, couleur…), afin de permettre d’adapter le traitement anti-venin spécifique). Contrairement à une idée reçue, il faut éviter de poser un garrot, d’aspirer le sang, de « trancher » dans la zone mordue, ou de la comprimer.
Les signes de gravité sont connus : gonflement sévère, détresse respiratoire, accélération du rythme cardiaque, état de choc, paralysie. L’auteur de l’article fournit quelques recommandations simples, mais nécessaires, pour limiter au maximum les risques : port de vêtements couvrants et de bottes ; ne jamais déplacer à mains nues des pierres, des branches ou des feuilles ; et lorsqu’on aperçoit à temps un serpent, reculer lentement.