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AVC : la pollution nous met en danger
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La pollution atmosphérique a considérablement progressé dans la liste des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), sachant qu'il est possible d'agir sur la plupart d'entre eux.
Cette étude présente une envergure impressionnante puisqu’elle regroupe des données récoltées au cours de ces vingt-cinq dernières années dans près de 200 pays. Constat principal : 90% des AVC sont associés à des facteurs de risque modifiables, surtout à des facteurs comportementaux (tabac, alimentation, activité physique), avec comme corollaire les facteurs métaboliques : hypertension artérielle (systolique surtout), surpoids et obésité (IMC trop élevé), diabète (hyperglycémie), excès de cholestérol et altération de l’activité rénale (filtration glomérulaire basse).
Et il y a donc la pollution atmosphérique, qui serait responsable d’un AVC sur six (à l'échelle mondiale), sachant qu’en vingt-cinq ans, une proportion significative de l’augmentation globale des cas d’AVC lui serait attribuable. La part relative de tous les autres facteurs de risque est aussi en hausse, à l’exception très notable du tabagisme passif et dans une moindre mesure de la pollution intérieure aux combustibles solides (comme le charbon). La contribution de chaque facteur de risque est évidemment très variable d’un pays à l’autre.
Les chercheurs soulignent en tout cas que « la pollution de l’air a émergé comme un élément de plus en plus significatif dans le poids de l’AVC, et la réduction de l’exposition aux polluants atmosphériques doit constituer une priorité de santé publique ».