Avant le burn out, attention au burn in
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Le burn in est la phase qui précède le burn out. C’est à ce moment-là qu’il faut réagir, sous peine d’un effondrement physique et psychologique.
« C’est bel et bien ce phénomène annonciateur qu’il faut guetter », explique Le Point. Un psychologue américain a théorisé le burn in, un mécanisme par lequel l’individu s’épuise sans l’admettre, il se croit indispensable, enchaîne dossiers et réunions, interrompt ses jours de congés et ses vacances, prolonge ses journées au bureau, devient incapable d’organiser des phases de détente pour recharger les batteries… Faute de réaction, le burn in conduit directement au burn out, et ceci d’autant plus sûrement que la personne assure que tout va bien, qu’elle est un peu fatiguée mais que cela va passer, qu’elle est satisfaite de sa productivité professionnelle…
Le Point propose six principes clés pour prévenir le burn in.
• L’introspection. Se reconnecter avec son moi intérieur, s’accorder des plages mentales durant lesquelles on se ressource et on puise son énergie.
• La volonté. Pour se projeter dans une vie où l’on se sentirait moins épuisé, se remémorer le temps où, en meilleure forme, on vivait mieux.
• L’énergie. Quelles sont mes sources d’énergie (sommeil, musique, sport, yoga…), comment puis-je recharger mes batteries ?
• Le soutien. Qui sont les personnes auprès desquelles je trouve du réconfort, de la ressource ? Et quelles sont les « toxiques » que je dois éviter ?
• Le talent. Se rappeler ses réussites, ses forces, ses qualités.
• L’imputabilité. Lorsque le moral baisse, on a tendance à minimiser une réussite, à l’imputer à d’autres facteurs que soi-même (le hasard, les circonstances, les autres…). Or, il est important de pouvoir s’attribuer chacun de ses succès, ce qui permettra plus tard de puiser des éléments positifs fondés sur ces expériences.
Un livre intitulé « J’arrête de m’épuiser » (Ed. Eyrolles) développe ces thématiques.