L'alcool, un cauchemar pour le sommeil
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Si elle favorise l’endormissement, la consommation d’alcool risque de perturber sérieusement la qualité du sommeil.
Dans certaines circonstances, l’alcool peut aider à s’endormir. Toutefois, ce coup de pouce ne compense pas, loin s’en faut, ses effets délétères. Une équipe du London Sleep Center (spécialisé dans les troubles du sommeil) a décortiqué les résultats d’une centaine d’études réalisées sur le sujet, et relève une série d’éléments qui doivent inciter à considérer l’alcool comme un sérieux perturbateur de la qualité des nuits.
Ainsi, prendre l'habitude d'en boire en soirée (dans le but ou non d’induire le sommeil) expose à un risque manifeste de développer une dépendance. Ensuite, si effectivement il peut faciliter l’endormissement, l’alcool induit un impact négatif sur les phases récupératrices du sommeil. Il renforce aussi les ronflements et expose au syndrome d’apnées (dangereux pour le système cardiovasculaire et facteur de somnolence le lendemain). L'alcool accentue la soif durant la nuit, alors qu'il provoque des réveils nocturnes (plus ou moins prononcés).
Il est donc largement préférable de l’éviter et de stimuler le sommeil par d’autres voies (respecter un rituel - se coucher à heure régulière, en particulier -, bien aérer la chambre en journée, éviter les stimulations - attention à l'ordinateur ! - peu de temps avant de se mettre au lit…).
[Source : Alcoholism : Clinical & Experimental Research]