news L’étiquette d’une bouteille de vin recèle de nombreuses informations sur la qualité et le caractère du produit. Apprendre à décrypter l’étiquette contribue ainsi à orienter utilement votre choix lors de l’achat d’un vin ou de la dégustation. Voici les éléments qui doivent attirer votre attention, ici concernant les vins français.
L’étiquette d’une bouteille de vin est sa carte d’identité. Elle comporte, du moins pour les vins français, entre huit et dix mentions légales obligatoires. Le viticulteur peut encore ajouter d’autres informations.
Pour déchiffrer facilement ces étiquettes, il convient de connaître les grandes catégories de vin avec ou sans indication géographique.
Les vins avec indication géographique (IG) correspondent à une aire géographique définie et ils doivent respecter un cahier des charges précis. Ils se subdivisent en deux catégories : les vins avec Appellation d’origine protégée (AOP) et les vins avec Indication géographique protégée (IGP), dont la réglementation est plus souple par rapport à l’AOP. Ce sont les anciens « vins de pays ». Quant aux vins Sans indication géographique (SIG), ils correspondent à des vins de consommation courante, anciennement appelés « vins de table ». Lorsque ces vins sont élaborés en France, ils sont appelés « vins de France ».
L’étiquetage de tous les vins français comporte au minimum huit mentions obligatoires. Elles sont toutes regroupées sur l’étiquette principale, pour plus de lisibilité.
Pour les vins AOP et IGP, l’étiquette doit obligatoirement mentionner le nom de l’AOP ou de l’IGP.
Certaines mentions ne sont pas obligatoires, si elles figurent sur l’étiquette, elles sont soumises à réglementation. C'est le cas par exemple pour le nom de l’exploitation viticole (« domaine », « mas », « château », « clos » « cru »). Seuls les vins AOP et IGP peuvent la mentionner, à condition que le vin ait été récolté et vinifié exclusivement dans l’exploitation indiquée.
Des viticulteurs annoncent un millésime. Cette année doit être celle des vendanges des raisins (au minimum 85% des raisins issus de cette année de référence). Certains ajoutent des indications sur le cépage, c’est-à-dire le nom de la variété de la ou des vignes (par exemple merlot ou chardonnay). On retrouve parfois aussi les médailles, qui peuvent figurer sur l’étiquette si le concours est inscrit sur une liste officielle.
Enfin, des méthodes de production comme « élevé en fût » ou « vieilli en fût » peuvent également être visibles. Tout comme le type de culture : la mention « vin biologique » correspond à une certification européenne assortie de dispositions concernant le mode de culture de la vigne et la fabrication du vin.
Une étiquette de vin peut encore fournir d'autres informations, libres et non réglementés : vin blanc, rouge ou vin rosé, un nom de cuvée, « vieilles vignes » en référence à un mode de production, la durée de garde du vin, la température de service idéale, des commentaires sur les arômes, les idées d’associations avec des plats ou des recettes, ou encore une carte géographique ou un commentaire d'appréciation gustative.
Voir aussi l'article : 3 conseils pour bien conserver le vin
Source
Ministère de l'Economie, de la Finance et de la Relance
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