news Les postillons sont ces gouttelettes de salive projetées involontairement en parlant, en toussant ou en éternuant. Certaines personnes postillonnent plus que d’autres. Comment expliquer le phénomène et que peut-on faire pour essayer de le limiter autant que possible ?
La salive permet d’humidifier la bouche et elle facilite donc la prise de parole. Son rôle initial est cependant d'imbiber les aliments pour faciliter leur digestion. Nous en secrétons environ 1,5 l par jour que nous avalons en déglutissant entre 1500 et 2000 fois quotidiennement, souvent de façon inconsciente.
Certains médicaments peuvent assécher la bouche et certaines personnes manquent de salive. A contrario, d'autres en produisent trop ou l’évacuent mal. Le stress peut être un facteur favorisant, tout comme des problèmes digestifs ou un mauvais placement de la langue en parlant.
Lorsqu’on produit trop de salive ou qu’on l’évacue mal, elle se coince près des lèvres et s’échappe de la cavité buccale par gouttelettes ou pulvérisations : ce sont les postillons qui se produisent en parlant. Ils peuvent aussi survenir lors de la toux ou de l'éternuement, et si ces symptômes sont provoqués par une infection, les postillons représentent alors des vecteurs puissants de microbes, en particulier les virus.
Il suffit parfois de ralentir le débit de parole, car quand il est trop rapide, cela ralentit le processus de déglutition, et donc l'ingestion de la salive.
Les postillons peuvent survenir en cas de mauvais positionnement de la langue, en particulier lorsqu'on prononce les sons p et b. Si la situation pose vraiment problème, une rééducation avec un orthophoniste peut être envisagée. Mais le plus souvent, une bonne gestion du stress et une adaptation de sa façon de parler seront suffisantes.
Le cas échéant, il conviendra de vérifier si l'excès de salive n'est pas le résultat d'une maladie sous-jacente.
Voir aussi l'article : Covid-19 : avec ou sans masque, voici comment le virus se répand (vidéo)
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