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Cancer : le succès des thérapies alternatives
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Une proportion très importante des patients souffrant d’un cancer fait appel aux traitements alternatifs, mais beaucoup n’en informent pas leur médecin, ce qui constitue un risque.
Ce sujet a déjà été abordé, et cette enquête-ci en précise les contours. Une équipe américaine (université du Texas) a analysé des données extraites d’une enquête internationale, portant sur quelque 3000 patients traités pour un cancer. Il s’avère qu’un tiers d’entre eux suivent un traitement alternatif, et que parmi ceux-ci, une large majorité (70%) n’en ont pas averti leur médecin.
Pourquoi ? Surtout parce que le praticien ne pose pas la question (57%) ou parce que l’information est considérée comme sans intérêt par le patient (47%). Beaucoup plus rarement, les patients évoquent un manque de temps lors de la consultation (6%), craignent une réaction négative de la part du médecin (4%) ou une tentative de dissuasion (4%). On peut s’interroger sur la réalité de ces motivations, en considérant que la crainte d’une attitude défavorable du médecin tient sans doute une place beaucoup plus importante.
L'importance d'informer son médecin
Concernant le choix de la thérapie alternative, l’usage de plantes et l’homéopathie viennent en tête (36%), suivis par les manipulations (25% : chiropraxie, ostéopathie, massages…) et la méditation (spirituelle, pleine conscience, mantra).
La revue médicale Le Généraliste commente : « Les motivations à rechercher un traitement alternatif sont multiples : persistance des symptômes, détresse psychologique, sentiment d’être acteur dans les soins… Compte tenu des possibles implications dans le suivi et le pronostic, les chercheurs appellent à étudier les effets sur le cancer des traitements non conventionnels et à émettre des recommandations visant à encourager la discussion sur ce thème entre patients et médecins ». Ce dernier point est crucial : il est extrêmement important d’informer son médecin afin qu’il dispose de tous les éléments nécessaires à la bonne organisation du traitement.
Voir aussi l'article : Cancer : le risque des thérapies alternatives