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Le cancer du côlon est l'un des cancers les plus fréquents au monde. Il touche de plus en plus de jeunes adultes. Bien que cette augmentation n'ait pas encore été officiellement établie en Belgique, les chercheurs tentent de comprendre les causes de cette hausse. Il semblerait que le microbiome intestinal joue un rôle important.
Le microbiome intestinal est le terme générique désignant les milliards de micro-organismes - bactéries, champignons, virus et autres microbes - présents dans nos intestins. Ces microbes jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement de notre organisme. Ils contribuent non seulement à la digestion, mais soutiennent également notre système immunitaire, notre métabolisme et même notre santé mentale.
Notre microbiome est dynamique et varie d'une personne à l'autre. Il est influencé par divers facteurs, tels que notre alimentation, notre activité physique et les traitements antibiotiques que nous prenons. Un microbiome sain maintient l'équilibre de notre intestin, tandis qu'un microbiome perturbé peut contribuer au développement de maladies.
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De plus en plus d'études scientifiques (dont certaines menées en Belgique et soutenues entre autres par la Fondation contre le cancer) montrent que le microbiome intestinal joue un rôle important dans le développement du cancer du côlon. Certaines bactéries peuvent exacerber l'inflammation dans l'intestin, augmentant ainsi le risque de cancer. D'autres bactéries peuvent en fait offrir une protection en décomposant les substances nocives et en réduisant l'inflammation. Les chercheurs tentent maintenant de mieux comprendre quels micro-organismes favorisent le développement des tumeurs et lesquels peuvent contribuer à inhiber la croissance tumorale.
Par ailleurs, il semble que le microbiome puisse également avoir un impact sur l'efficacité de certains traitements. Par exemple, les personnes ayant un microbiote sain peuvent mieux répondre à des traitements tels que l'immunothérapie.
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La génétique peut contribuer au développement du cancer du côlon, mais des recherches récentes soulignent de plus en plus le rôle du mode de vie dans la survenue de la maladie. En Belgique, l'incidence du cancer du côlon chez les jeunes adultes est relativement faible par rapport à d'autres pays. Cela peut s'expliquer en partie par un mode de vie plus sain, qui favorise l'équilibre du microbiome et réduit le risque de cancer. Des facteurs tels qu'une alimentation riche en fibres, une activité physique régulière et la limitation de l'utilisation d'antibiotiques jouent un rôle important à cet égard.
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Avoir un mode de vie sain permet de maintenir un microbiome intestinal en bonne santé. Cela signifie qu'il faut manger selon la pyramide alimentaire inversée, en consommant beaucoup de légumes, de fruits et de produits riches en fibres tels que les céréales complètes. Évitez les aliments transformés et limitez votre consommation de viande rouge, qui peut être nocive pour le microbiome.
L'exercice physique, une consommation modérée d'alcool et l'arrêt du tabac contribuent également à la santé du microbiome. Le maintien d'un poids santé et la réduction de l'utilisation d'antibiotiques sont également importants.
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En plus d'un mode de vie sain, la détection précoce est très importante pour la prévention du cancer du côlon. En effet, le cancer colorectal se développe à partir de polypes qui se forment sur la muqueuse intestinale. Si ces polypes sont repérés et retirés à temps, le cancer ne peut s'y développer, ce qui réduit le risque de cancer colorectal de manière significative.
En Belgique, un dépistage gratuit est proposé tous les deux ans aux hommes et aux femmes (sans risque accru de cancer) entre 50 et 74 ans. Ce test immunologique (iFOBT, Immunological Faecal Occult Blood Test) analyse la présence de sang occulte (invisible à l'oeil nu) dans un échantillon de selles. Après en avoir fait la demande aux autorités compétentes, vous recevez un test de selles par la poste. Il suffit de renvoyer au laboratoire l’échantillon que vous prélevez vous-même. Vous recevez le résultat endéans les deux semaines.
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Sources :
https://kanker.be
https://press.vib.be
https://www.oncologie.nu
https://www.nature.com
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov
https://bmccancer.biomedcentral.com
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