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Mort in utero : le placenta souvent en cause
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Selon une étude américaine, un quart des morts fœtales in utero seraient liées à un dysfonctionnement du placenta.
Faut-il le préciser : le placenta intervient de manière cruciale dans le développement de l’embryon, puis du fœtus. C’est par le biais de cet organe que s’effectuent les apports et les échanges vitaux entre la mère et l’enfant.
Une équipe attachée au « National Institutes of Health » (l’agence fédérale américaine de recherche médicale) a entrepris de déterminer la proportion de morts fœtales in utero, et au-delà de vingt semaines de grossesse, qui pouvait être attribuée à un mauvais fonctionnement du placenta. Les spécialistes ont observé, comme ils le détaillent dans le journal de l’Association médicale américaine (Jama), que ce dysfonctionnement intervient dans un peu plus d’un quart des cas (26%), et s’inscrit comme la première cause – établie - de mortalité fœtale, largement devant les infections ou les intoxications qui affectent la femme, ainsi que les malformations fœtales ou des dysfonctionnements du cordon ombilical.
Une autre étude, citée par nos confrères du « Figaro », a quant à elle identifié les facteurs de risque majeurs de mort in utero : le diabète, l’obésité, le tabagisme, l’incompatibilité sanguine entre le fœtus et la mère, ou encore la toxicomanie.