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Lors d'un effort physique et/ou par forte chaleur, il est important de bien s'hydrater. Mais attention à ne pas exagérer. Si vous ingurgitez de trop grandes quantités de liquide en peu de temps, vous pouvez développer ce qu'on appelle une intoxication à l’eau. La concentration en sel (sodium) dans le sang diminue, ce qui peut avoir des conséquences parfois graves sur la santé. Quelle quantité peut vous rendre malade ? Quels risques à boire trop d’eau ?
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© Getty Images
L’intoxication à l’eau ou l’hyponatrémie se produit lorsque vous buvez trop d’eau (ou de liquides) en peu de temps. Les reins sont incapables d’excréter le surplus d’eau qui s’accumule dans la circulation sanguine. Le volume de sang augmente alors que la concentration de sodium, elle, diminue.
Le liquide du sang pénètre alors dans les tissus environnants (par exemple les cellules du cerveau) et provoque un gonflement. En cas d’œdème cérébral, le risque de décès est bien présent.
Ce phénomène se produit lorsque la concentration de sodium dans le sang tombe en dessous de 135 mmol/L, soit environ 3 grammes par litre. La concentration normale se situe entre 135 et 145 mmol/L.
Voir aussi l'article : Eau ou boisson énergétique: quelle quantité boire pendant l’effort ?
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Le danger d'hyponatrémie n'existe pas seulement lorsqu'on boit de l'eau. Il peut également survenir avec des boissons sportives hypotoniques et même isotoniques, dites désaltérantes, comme le souligne une directive sur l'hydratation pendant l'exercice publiée dans le Clinical Journal of Sport Medicine. Bien que les boissons désaltérantes isotoniques contiennent des électrolytes tels que le sodium et réduisent légèrement le risque d'hyponatrémie, elles sont toujours composées en grande partie d'eau. De plus, lorsque vous faites de l’exercice, le fait de transpirer accentue les pertes de sodium. Un effort physique prolongé peut également entraîner une diminution de la capacité des reins à traiter les liquides. |
Si vous buvez trop d’eau en peu de temps, vous risquez de développer les symptômes suivants :
Dans les cas les plus graves, les patients peuvent souffrir d’arythmies cardiaques, de convulsions, d’une perte de conscience et d’un coma entraînant la mort. En cas d’oedème cérébral, le risque de décès est bien réel.
Ces symptômes sont assez vagues et ressemblent beaucoup aux symptômes de déshydratation, de sorte qu'une hyperhydratation n'est pas toujours suspectée. Toutefois, des soins médicaux urgents sont nécessaires.
Voir aussi l'article : Déshydratation : quels symptômes et que faire ?
En cas d'intoxication à l'eau, il est important de se rendre à l'hôpital le plus rapidement possible pour y recevoir un traitement à base de solution saline hypertonique, de diurétiques et de cortisone.
Il n’existe aucune directive vérifiée concernant la quantité d’eau que vous devez/pouvez boire quotidiennement. Les besoins en eau varient énormément selon les températures, le taux d’humidité, l’effort physique, le sexe, la taille, le poids, la masse musculaire, etc.
On peut dire qu’une consommation de deux litres par jour est une quantité normale (en ce compris l’eau présente dans la nourriture).
L'intoxication à l’eau se produit lorsque vous buvez plus que ce que vos reins ne parviennent à éliminer. Certains individus développeront des symptômes d’hyperhydratation avant d’autres. La quantité n’est pas le seul facteur de risque, l’intervalle de temps dans lequel vous buvez a également de l’importance. Il faut éviter de boire beaucoup d’eau en un court laps de temps.
Selon les chiffres cités dans une étude de 2013, les reins peuvent éliminer environ 20 à 28 litres d'eau par jour, mais pas plus de 0,8 à 1,0 litre par heure.
Buvez donc régulièrement des petites quantités, plutôt que beaucoup d'un seul coup.
Voir aussi l'article : Faut-il boire 2 litres d’eau par jour pour être en bonne santé ?
Sources :
https://www.centreantipoisons.be
https://journals.lww.com
https://www.msdmanuals.com
https://www.medicalnewstoday.com
https://www.webmd.com
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